Alimentation-Food
Modes de vie

Alimentation et compléments alimentaires

“Nous sommes ce que nous mangeons” (Jane Goodall). Cette idée n’a jamais été autant d’actualité, à la mode? Pour des raisons environnementales et/ou de santé et/ou d’éthique, entre le bio, le local, le veggie, le vegan, le “no glu”, le paléo et tous les autres, l’alimentation est au cœur de nos préoccupations (quand on la choisit).

Focus sur deux sites qui nous offrent des informations précieuses.

► En France depuis 2009, l’Anses a mis en place un dispositif de Nutrivigilance, qui recense les effets secondaires des compléments alimentaires, des aliments enrichis comme les boissons énergisantes, et la “novel food” (aliments d’origine végétale ou animale, non consommés dans la Communauté européenne avant 1997) et émet des recommandations.

Quelques données issues de ce dispositif:

  • 1 565 signalements, dont 76% concernent les compléments alimentaires
  • 1 adulte sur 5 et 1 enfant sur 10 prend de compléments alimentaires
  • parmi les adultes, 2/3 sont des femmes
  • les plus utilisés: 1) les compléments minceurs, 2) capillaires, 3) hypocholestérolémiants, 4) les compléments pour la vitalité et 5) pour la digestion
  • les principaux effets indésirables recensés sont d’ordre hépatique (19,9 %), gastro-entérologique (18,4%), allergologique (16 %) et neurologique/psychiatrique (12,1%).

 

► L’Anses, toujours, dispose également d’une base de données référençant la composition nutritionnelle de plus de 2 642 aliments. Les fiches regroupent les teneurs en glucides, protéines, lipides et acides gras, vitamines, minéraux…, ainsi que les valeurs énergétiques des aliments. Ainsi si vous cherchez les aliments les plus riches en fer ? en magnésium? en vitamine B9… la table CIQUAL vous apportera toutes les réponses.

 

► Par ailleurs la fondation contre le cancer de Belgique met à disposition sur son site internet, une liste de compléments alimentaires avec leurs effets secondaires généraux et en lien avec les traitements contres les cancers.

Par exemple, saviez-vous que le thé vert ralentissait l’absorption du fer ?

Que la prise régulière de gingembre pouvait engendrer des menstruations plus abondantes ?

Que le soja doit être éviter dans les cancers hormono-dépendants , comme le cancer du sein, car le soja mime l’hormone œstrogénique ?

Ou encore que l’herbe de la Saint-Jean (le millepertuis) peut entraîner une hypersensibilité au soleil

Et que le ginseng ne doit pas être consommé avant une opération (provoque une hypertension artérielle et diminue l’effet de la morphine) ?

 

► Enfin la recherche se penche désormais vers la génomique nutritionnelle qui se traduit par deux approches:

La nutrigénétique : selon votre profil génétique et vos prédispositions à développer certaines pathologies, une cartographie d’aliments à consommer prioritairement pourrait être dressée.

La nutrigénomique: certains nutriments pourraient influencer l’expression des gènes, même principe, dresser une liste d’aliments à préconiser ou à proscrire, pour éviter de développer un terrain propice à certaines pathologies.

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