Qui pensait qu’un jour le masque deviendrait l’accessoire quotidien de millions de français ?
Dans ce contexte particulier, lié à la COVID 19, quelques entreprises sortent leur épingle du jeu, non pas par opportunisme, mais parce que leur produit répond dorénavant à un besoin immédiat.
Je parle bien sûr du masque et d’une start-up française qui a le vent en poupe : R-Pur (retrouvez sa fiche sur le site marques-de-france.fr).
Les différents types de masques
J’avais déjà rédigé un article sur les masques à privilégier pour se protéger de la pollution atmosphérique. Cet article était également l’occasion de revenir sur la différence entre le masque filtrant (qui protège le porteur) et le masque anti-projection (qui protège les autres).
Pour rappel, dans les masques filtrants qui protègent l’individu qui le porte, nous retrouvons les masques de type FFP, anti-aérosol, de classe 1 à 3. Le FFP 3 étant le plus filtrant.
Dans les masques anti-projection, nous avons les masques chirurgicaux jetables et les masques barrières en tissu réutilisables. Ces masques ne filtrent pas l’air, ils empêchent les postillons et les aérosols d’atteindre les autres personnes.
Le masque anti-pollution atmosphérique : R-Pur
Dans ce méli-mélo de masques, il y a donc les masques contre la pollution atmosphérique et notamment le masque R-Pur. Sa composition est complexe et comprend une série de filtres, de plus en plus fins, pour retenir les particules, dont les pollens, les virus et les bactéries, ainsi qu’une cartouche de charbon actif qui permet d’adsorber les composés chimiques, dont les gaz d’échappements.
Le masque R-Pur est 10 fois plus efficace que le masque FFP3.
Ainsi en pleine pandémie, ses ventes se sont envolées, + 30%, et ne concernent pas seulement la France. Les masques R-Pur s’exportent aussi bien à Hong-Kong, en Corée du Sud, qu’aux Etats-Unis et en Australie, où les feux de forêts ont accentué la demande. D’ailleurs le hasard fait parfois bien les choses, la société a levée 2,5 millions d’euros fin 2019 – début 2020. Cette levée de fonds devaient permettre à R-Pur de renforcer ses ventes à l’étranger, lesquelles représentent actuellement 20% de CA.
Enfin pour bien l’utiliser, respectez scrupuleusement les informations données par le fabricant pour changer au bon moment le filtre, afin d’éviter qu’il ne relargue ce qu’il a piégé. Leur application permet de suivre l’évolution de votre filtre, qui se remplace après 5 à 15 semaines d’utilisation selon votre usage quotidien.
Port du masque et pratique sportive
Le port d’un masque filtrant, type R-Pur, lors d’une pratique sportive, même modérée, reste déconseillée. En effet, la gêne respiratoire provoquée oblige le porteur a augmenté sa fréquence respiratoire et la profondeur de ses inspirations. Comme le masque n’est pas parfaitement étanche, le porteur inspire les particules fines qui sont censées être arrêtées par le masque.
Alors si vous portez ce type de masque en faisant du vélo, allez y mollo sur votre coup de pédale !
“L’efficacité d’un masque dépend de sa conception, des performances du filtre dont il est équipé, et d’autres paramètres tels que son adaptation à la morphologie de l’utilisateur. Ainsi, si l’efficacité d’un masque testé en laboratoire peut s’avérer élevée, elle ne reflète pas pour autant l’efficacité en conditions réelles d’utilisation par la population en général. En effet, l’efficacité diminue du fait d’un mauvais ajustement au visage, du manque d’entretien du masque, de l’absence d’information et de formation de l’utilisateur, d’une activité physique intense, etc. Si ces écarts peuvent être plus ou moins maîtrisés en milieu professionnel grâce à la formation aux gestes d’hygiène et de sécurité, cette maîtrise n’est pas garantie pour le grand public. En outre, le port d’un masque dit « antipollution » peut donner un faux sentiment de protection à son utilisateur et entrainer des comportements conduisant éventuellement à une surexposition aux polluants dans l’air. “